Genèse de la création
La correction de la vision par laser (également appelée chirurgie réfractive) a beaucoup évolué depuis ses débuts, grâce aux avancées technologiques des lasers. Si bien qu’aujourd’hui, cette opération courante permet à des millions de personnes d’arrêter le port de lunettes ou de lentilles.
Toutefois, en France, cette chirurgie est bien moins souvent pratiquée que dans les autres pays, soit -27% par rapport à la moyenne des pays occidentaux). En effet, environ 150 000 personnes font le choix d’une opération laser en France. C’est peu, en comparaison des 29 % de myopes que compte l’Hexagone, des 15 % d’astigmates, des 9 % d’hypermétropes et des millions de presbytes toujours plus nombreux avec le vieillissement de la population.
C’est d’autant plus surprenant que cette technologie est relativement mature. En effet, les années 80 virent l’avènement de l’usage du laser à but réfractif. De plus, les lasers excimer se sont améliorés avec la technique de la PKR (phorokératectomie réfractive). En 1998, le premier laser femto seconde, permettant l’avènement et le développement exponentiel de la technique LASIK (Laser-Assisted In-Situ Keratomileusis), fut approuvé par les autorités américaines de la santé. Cette avancée a permit au laser femto seconde d’élargir les indications aux grands myopes, aux grands astigmates ainsi qu’aux presbytes.
Malgré l’éligibilité d’un grand nombre de patients à cette chirurgie, elle reste assez méconnue du grand public. En conséquent, il peut y avoir certaines réticences et peurs sur la sécurité de cette opération.
Ces réflexions ont été menées avec une approche multidisciplinaire associant chirurgiens, orthoptistes et chargée de relation patients.